Le travail de quartier débarque en Flandre au 1er janvier 2018
Le Gouvernement flamand a donné récemment son accord de principe sur l'arrêté concernant le « travail de quartier ». Le « travail de quartier » est le nouveau nom et la concrétisation du régime ALE, qui relève désormais en grande partie de la compétence des régions.
Le nouveau système de travail de quartier a pour objectif de permettre aux demandeurs d’emploi très éloignés du marché de l’emploi d'acquérir une expérience professionnelle temporaire (au max. 60 heures/mois et 630 heures/an) dans un environnement de travail à la portée de tous, près de leur domicile. D’où le nom « travail de quartier ».
Il peut par exemple s'agir d’effectuer de petits travaux chez des particuliers, comme tondre la pelouse, aller chercher ou conduire des enfants à l’école, livrer des repas à domicile, etc.
Les « travailleurs de quartier » perçoivent pour ce faire une petite indemnité de 4,10 EUR par heure, en plus de leur allocation de chômage.
Le travail de quartier se veut être une étape vers le travail et est, pour cette raison, limité dans le temps. Il doit aider les demandeurs d'emploi à passer à l’étape suivante de leur parcours au cours de la même année.
Les particuliers, communes, écoles, CPAS ou ASBL qui souhaitent faire usage de ce travail de quartier pourront, comme pour les titres-services, acheter des chèques-utilisateurs qui seront fiscalement déductibles pour les particuliers (à 30 %). Le prix de base du chèque est de 5,95 EUR, mais les administrations locales pourront les proposer à l’achat à un tarif maximal de 7,45 EUR par chèque.
Le VDAB et les CPAS dirigeront les demandeurs d’emploi et les bénéficiaires d'un revenu d'intégration, pour qui le travail de quartier pourrait être une solution, vers ce système et continueront à les suivre tout au long de leur parcours. Le VDAB déterminera les tâches sociales qui entreront en ligne de compte pour le travail de quartier, et les communes pourront ajouter leurs propres points à cette liste en fonction des besoins locaux. Les communes peuvent choisir de laisser l’organisation du travail de quartier au VDAB ou de s'en charger elles-mêmes.
Cette décision en matière de « travail de quartier » est actuellement soumise à l'avis SERV, puis sera soumise au Conseil d’État. Il est prévu que ce système entre en vigueur au 1er janvier 2018.
Source :
- Communiqué de presse www.werk.be.
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