Qu'adviendra-t-il de l'interdiction du port du voile sur le lieu de travail ?
Le débat sur le port ostentatoire de signes politiques, philosophiques ou religieux sur le lieu de travail occupe à nouveau le devant de la scène.
Récemment, la Cour européenne de justice s’est penchée sur un cas dans lequel un employeur avait demandé à une travailleuse de ne pas porter son voile lors de contacts avec des clients.
La travailleuse avait cependant continué de porter son voile, ce qui lui avait valu d’être licenciée.
La Cour a estimé qu’il n’était pas question de discrimination dans cette affaire étant donné que l’entreprise avait établi au préalable une politique qui prévoyait une interdiction de porter des signes visibles de convictions politiques, philosophiques ou religieuses.
La Cour a toutefois estimé qu’une telle interdiction ne pouvait s’appliquer que pour les collaborateurs qui entrent directement en contact avec des clients.
La Cour relève en outre que l’interdiction doit s’adresser à tous les travailleurs et ne peut pas se limiter à un groupe déterminé de travailleurs.
Source :
- Arrêt de la Cour européenne de justice du 14 mars 2017.
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